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Le Gabon en musique

Dernière mise à jour : 28 août 2021

Voici une sélection d'artistes qui ont, où qui marquent la paysage musical Gabonais.




Pierre Akendengué : Le monument de la musique Gabonaise



Pierre Akendengué, né le 25 avril 1943 à Awuta (Gabon), est un chanteur, musicien et poète gabonais

Il commence à composer à l'âge de 14 ans puis part étudier la psychologie en France où il se forme en harmonie et dirige une chorale. Il entre au Petit Conservatoire de la chansonMireille lui conseille d'écrire dans sa langue maternelle

Sorti en 1974, Nandipo, son premier album est le fruit de sa rencontre avec Pierre Barouh, créateur du label Saravah. Nandipo évoque une Afrique sublimée où se côtoient chant en myéné, rimes en français, guitare acoustique, percussions variées, influences soul et cubaines.







Olivier N'GOMA : Fondateur de l’Afro Zouk



Oliver N'goma naît à Mayumba, dans le sud-ouest du Gabon, le 23 mars 1959. Son père, joueur d'harmonium, l'initie dès l'âge de huit ans à la musique.

En 1971, sa famille quitte Mayumba pour Libreville. Oliver y fait des études de comptabilité au lycée technique de Libreville, où il devient guitariste de Capo Sound, l'orchestre du lycée. Les études de comptabilité ne le passionnant guère, Oliver préfère se consacrer à ses deux passions que sont le cinéma et la musique. Ainsi, il commencera par collectionner des instruments de musique, et se bricoler un petit home studio. En parallèle, il est engagé comme cadreur par la deuxième chaîne de télévision gabonaise (RTG 2).

En 1988, lors d'un stage à Paris, il rencontre Manu Lima, un réalisateur/producteur de la scène africaine à Paris, ex-leader de Cabo Verde Show. Manu se charge de la direction artistique du premier disque d'Oliver, BANE.






Patience Dabany : Artiste militante



De son vrai nom Marie-Joséphine Kama, est une artiste musicienne gabonaise née le 22 janvier 1941 à Brazzaville (République du Congo).

Elle devient, à 23 ans, l'épouse du président Omar Bongo. Elle est la mère d'Ali Bongo, qui a succédé à son père à la tête du pays en 2009.

Militante politique soutenant son mari, Joséphine, devenue Première dame du Gabon, crée un groupe musical et d'animation politique, Akébé II, allusion directe au quartier où habitait la majorité des militantes du groupe. Puis elle lance l'orchestre Banowita qui devient en 1975 Kounabéli Mbil'asuku qui signifie « l'aigle du Haut-Ogooué ».

Elle est à la fois auteure, compositrice, percussionniste et chanteuse, une rareté en Afrique. Elle contribue également à lancer des artistes gabonais comme Oliver N'Goma, Aziz Inanga, Annie-Flore Batchiellilys ou Angèle Assélé (sa nièce). Elle chante en plusieurs langues (français, anglais, lingala ; fang, batéké...) et ses chansons sont réputées mélodieuses et dansantes avec des musiques variées (rap, zouk, salsa, rumba...)







Pamela Badjogo : Afro & Jazz



Pamela Badjogo est née en 1982 à Libreville au Gabon où elle a grandi avant de s'installer au Mali en 2005 pour poursuivre ses études de microbiologie. En 2007, elle conquiert le public malien et africain lors de la première édition de Case Sanga, émission de télé-réalité musicale diffusée sur la chaine panafricaine Africable, dont elle remporte la seconde place. Elle prête sa voix dans la comédie musicale Kirikou & Karaba et s'illustre sur scène et en studio comme choriste aux cotés d'artistes de renom tels que Matthieu Chedid, Salif Keita, Oumou Sangaré, Cheick Tidiane Seck, Tiken Jah Fakoly, Danakil ou Dee Dee Bridge Water... Parallèlement, elle présente pendant quatre ans l'émission culturelle hebdomadaire Artiste à la une sur Africable.







Queen Koumb : L’étoile montante



De son vrai nom Koumba Reine Cécile a marqué la scène musicale gabonaise en 2014 en offrant un nouvel album à ses nombreux fans, le jour même de son anniversaire. C’était le 5 mars de l’année écoulée, à Libreville. L’opus intitulé Couleur Ébène reçoit un franc succès, tout comme son premier album : Ghimaghe, produit en 2011. Queen Koumb est considérée comme l’une des chanteuses les plus talentueuses de la nouvelle crème de la musique gabonaise. Née à Mouila, au sud du Gabon, dans une famille de 8 enfants, elle chante depuis l’âge de 11 ans.






J-Rio : 100 % Libreville


J-Rio, le chanteur R&B à la voix sensuelle fait bouger actuellement la capitale gabonaise avec son nouveau morceau intitulé "Sors ça". C’est un titre à succès, qui fait chavirer les cœurs des mélomanes.







Shan’L : La provocatrice



Originaire de la province du Haut-Ogooué, c'est au sein de la chorale Anges ABC, du Lycée National Léon MBA qu'elle fait ses premiers pas dans la chanson.

Elle s’est présentée au concours de Miss Gabon en 2012 et est parvenue à la deuxième place, c’est de là qu’est née sa notoriété.

Depuis, elle connait une fulgurante ascension dans le métier où elle excelle dans la provocation.







Annie-Flore Batchiellilys : Tradition et modernité



Née le 10 avril 1967 à Tchibanga au sud-ouest du Gabon, et est de langue maternelle punu. Sa grand-mère lui transmet le goût du chant, mais elle s'oriente dans un premier temps vers la mécanique automobile.

Elle est toutefois remarquée dans un concours de chant à la télévision par Pierre Akendengue, qui l'encourage et la conseille dans le lieu de rencontre et de formation qu'il a créée, le Carrefour des Arts.

Elle se rend en France en 1990, et y suit dans un premier temps différentes formations, explore les registres tsiganes et orientaux, et le jazz, puis s'inscrit à des cours de chant et de solfège au Studio Alice Dona à Gentilly. Elle trouve ensuite différents engagements, dans des chœurs, et réalise aussi un duo avec le chanteur québécois Mario Chenart.

Elle sort son premier album, Afrique mon toit, en 19972. Elle associe dans ses créations la tradition musicale qui lui a été transmise dans sa famille, au jazz et au blues. C'est ainsi qu'elle se produit au festival Rhino Jazz de Rive-de-Gier de 1999, en compagnie du percussionniste italien Carlo Rizzo. En 2002, elle reçoit le titre de meilleur espoir féminin aux Kora Awards.






Jann Halexander : Le Franco-Gabonais



Chanteur, pianiste, comédien franco-gabonais né Aurélien Makosso-Akendengué à Libreville le 13 septembre 1982.


Gabonais par son père, il est français par sa mère, originaire du Maine-et-Loire. Après l'obtention de son bac au lycée français Blaise Pascal de Libreville, au Gabon, il suit des études à Angers en 2001 jusqu'à l'obtention de sa maîtrise en 2004. Il démarre dans la musique en 2003, avec des passages sur Radio G! avant de donner ses premiers concerts dans l'ancien cabaret L'Autrement Café. Si la passion amoureuse, la famille sont ses sujets de prédilection au début dans un style chanson française, il chante souvent sa région maternelle au même titre qu'il chante le Gabon natal. Ouest-France et Le Courrier de l'Ouest lui consacrent souvent des articles.

De 2004 à 2013, il se produira souvent sur Angers, du théâtre le Trois Mats au Restau-Théâtre avec des chansons-clés : Ô Bel Anjou, Pont Verdun, A Table, A force de retarder le vent. Des années plus tard et après des concerts donnés à Paris, Bordeaux, Lille, Marseille, Bruxelles, Berlin, il propose en 2017 l'album « A Vous Dirais-Je » dont le fil conducteur est l'amour dans lequel il chante son attachement personnel au village du Vieil-Baugé à travers la chanson « Un dimanche à Vieil-Baugé »





SeBa : Voyage assuré



Née en 1973 à Koulamoutou au Gabon, SeBa a été élevée par sa grand-mère dans la tradition nzebi, qui ponctue les moments-clés de la journée par des chants ; elle chante encore aujourd'hui quelques-unes de ces chansons. Localement, dans ce chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo, on écoute et on danse de la polyphonie mélangée aux percussions en suivant les traditions nzebi, puvi, aduma…

À douze ans, SeBa prend la direction de l’église Notre-Dame de la Salet pour y chanter dans « la chorale des petits chanteurs » puis elle chante, plus tard, à Libreville, au sein de la chorale « Charles-Petit » de l’église Sacré-Cœur d’Ozangue.

Au début des années 2000, elle y co-dirige la manécanterie « les Oiseaux du Paradis » et y compose alors ses premières œuvres, des chansons chrétiennes. Ces chansons sont toujours chantées dans les églises.

Elle est confrontée au public italien pendant ses études supérieures en intégrant la chorale Tuscolana de Frascati qui se produit à l'auditorium du Vatican. Elle conserve ce goût pour le répertoire italien lyrique et populaire en retournant au Gabon, et elle crée son propre chœur, « Ma Ndagha », fort d'une vingtaine de personnes provenant de tous horizons.


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